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L'ouverture aux cultures


"Il y a une telle richesse dans le patrimoine universel, une telle richesse de toutes les époques et de toutes les cultures qu'on n'arrivera jamais jusqu'au bout.
On pourrait encore continuer durant 500 ans qu'on n'aurait pas encore fini. "


(Jules GRANDMONT - Reportage TVLux du 27 mars 2009)

Réforme des répertoires


Avec l'arrivée de Jules GRANDMONT aux commandes du choeur en 1964, La Schola entre ainsi de plein pied dans sa seconde ère, celle où ont cohabité la vie paroissiale et la production régulière de concerts.

Cette période se prolongera jusqu'au virage des années '90.

En effet, sous l'impulsion de Jules GRANDMONT, la Schola s'est trouvé d'autres finalités, et notamment de produire des oeuvres plus complexes, au caractère religieux ou profane, appartenant aux registres classique, folklorique ou contemporain et destinées aux concerts publics.
Cette ouverture a permis d'aborder les oeuvres à caractère religieux non plus sous un aspect principalement dogmatique - ce qui semblait normal pour une chorale au demeurant paroissiale - mais aussi et principalement selon leur caractère artistique.
L'important est que l'art du chant développé dans notre régistre par les chefs de choeur puisse rester accessible à tous, dans le respect de l'obédience philosophique et de l'origine culturelle de chacun.

Parallèlement à ceci et durant de nombreuses années, la Schola s'est attachée à poursuivre l'animation de la messe dominicale ou d'autres fêtes religieuses dans le respect des traditions et le souci constant d'apporter une plus grande élévation, cela grâce aux choristes désireux d'apporter librement leur collaboration à la vie paroissiale.

Grâce à cet état d'esprit et à l'ouverture délibérée au patrimoine musical universel, le choeur s'est enrichi de belles voix venues d'horizons de plus en plus lointains, souvent de fortes personnalités, ce dont on peut se réjouir. La population et la qualité actuelle de notre troupe en est certainement la meilleure preuve.

Enfin, en s'attachant à l'élargissement du registre musical, Jules GRANDMONT a su donner à la Schola un programme attrayant dans une variété de styles tout à fait impressionnante.
L'alchimie des diverses origines musicales amène un caractère résolument moderniste dans la présentation de nos concerts. Et sans renoncer aux origines musicales de notre troupe, attachée à la musique sacrée, Jules a apporté au fil des ans un aspect dynamique aux prestations.

Ainsi donc, dès l'arrivée de Jules GRANDMONT à la tête de la Schola, les concerts vont progressivement se multiplier.

En 1967, le 22 avril, la Schola présenta un concert-spectacle "Le Petit Poucet" d'Antoine TOULMONDE (voir aussi plus haut), et on connaît à présent l'importance de ce compositeur dans la formation musicale de Jules GRANDMONT pour comprendre le "parrainage" qu'il constitue en soi.
Ce concert a été un vrai point de départ d'une série impressionnante de prestations dont le rythme ira en s'accélérant surtout à partir de 1973.


La page en question page traite une base de données où tous les concerts sont consignés de manière exhaustive. Vous verrez que la liste est vraiment impressionnante ! N'oubliez pas de revenir ici après cette diversion pour poursuivre la lecture.

Ces pages d'histoire de la Schola ne se veulent pas être le catalogue de tous les concerts qui ont été donnés par la Schola, elles en deviendraient fastidieuses. Le lecteur est cependant convié à faire un saut à la page réservée à cet usage.





La Schola Camille Jacquemin de Forrières (Belgique) en concert le 6 mars 1971 external-link La Schola Camille Jacquemin de Forrières (Belgique) en concert le 27 janvier 1973 external-link

La Schola Camille Jacquemin et la chorale des jeunes de Forrières, le 6 mars 1971 sous la direction de Jules GRANDMONT

La Schola Camille Jacquemin et la chorale des jeunes de Forrières, le 27 janvier 1973 sous la direction de Jules GRANDMONT

Réforme de l'organisation


La Schola, voulant se structurer, instaura dès 1970 un comité organisateur avec, comme il se doit un président qui est en l'occurrence une présidente, Madame EVRAUD, Emile VERMEESCH à la trésorerie (eh oui, déjà lui !) et Jean-Marie GRANDMONT au secrétariat, ainsi que Angèle LEJEUNE et Marie-Paule GOFFINET.
La Schola reste cependant une association de fait.


Une pépinière pour des jeunes talents


La Schola, désormais reconnue d'intérêt culturel, eut l'idée de créer une chorale d'enfants, ou CANTILENE.
Outre l'idée éducative, cette initiative pouvait permettre un "renouvellement des cadres" dans la grande chorale. Elle s'est concrétisée en 1975 grâce à deux choristes, Nadine BILY et Marie-Noëlle GRANDMONT. La Cantilène a eu beaucoup de succès parmi les enfants, mais en 1986, elle fut remplacée par l'école de musique de Nassogne-St-Hubert, qui, à la demande du président Joseph BILY, a ouvert un cours d'initiation à la musique à Forrières.

Quelques années plus tard, vers 1988, la Cantilène fut remise sur pied grâce à la collaboration de deux autres choristes, Véronique DEFOIN et Philippe LAMBERT.
Elle ne pouvait pas s'appeler CANTILENE car ce nom était déjà déposé, on choisit donc de l'appeler
"LES SCHOLÎS" (du wallon : "les écoliers"), appellation étymologiquement cousine de "SCHOLA".

Les SCHOLÎS dureront jusqu'en 1993. Les enfants garderont leur vie durant des éléments qu'ils y ont appris. La Schola en est bénéficiaire également puisque qu'un de ses membres, Michaël GEORIS, soliste-basse de grande classe et à la voix colorée, est sorti de cette pépinière de jeunes talents.


Un nouveau local avec un piano


Autre nouveauté en 1970, la Schola est autorisée à occuper le préau de l'école communale de Forrières pour ses répétitions, l'horaire reste cependant fixé de 11 heures à midi tous les dimanches.



Ce piano a connu des fortunes diverses. Notamment en 1977, celui d'avoir mal négocié, lors d'un transfert à dos de remorque, le virage de la rue de la Ramée vers l'église en face à la pharmacie.
Si on en croit le témoignage de Pierre DUPONT, le piano bascula hors de la remorque et s'étalla sur la chaussée pour un concerto en un accord dissonant pour coup de frein et macadam qui, on le comprend, n'a jamais pu se répéter une seconde fois.
Le pauvre KAWAÏ poussa une plainte ressemblant à son nom tout en étalant ses touches meurtries et son habillage sur toute la largeur de la voirie. Des mains habiles tentèrent tant bien que mal de remettre en service le pauvre piano, il tint bon jusqu'à son déclassement en 1995. Il resta stoïque tout ce temps, non sans émettre certains soirs de répétition des sons quelque peu fantomatiques.
Aujourd'hui, le vaillant KAWAÏ (rafraîchi) "vit" une retraite heureuse, à Wavreille, chez Marc et Isabelle PAJOT.

Faut-il croire que seul le diapason a tenu la justesse du choeur sous le préau, car il aura fallu attendre 1973 pour qu'un piano droit KAWAÏ fasse son apparition aux répétitions.
Ce précieux instrument, on le doit à la générosité de la famille LHOIST qui le finança à hauteur de 50 000 BEF de l'époque (1 250 EUR) et du Ministère de la Culture pour le solde de 5 400 BEF (135 EUR).




C'est aussi à cet époque que la Schola Camille Jacquemin se dota de son premier logotype, lequel fit montre de quelques accents ésotériques. Il fut l'oeuvre de Benoît VERMEESCH et servira jusqu'en 1997.
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